Jantes alu, frisson de la vitesse qui nous hante et nous tue.
Pose-toi, écoute cette petite fleur, cette étoile de verdure, ce témoignage de la vie et de la beauté.
Le pentagone régulier, ce flocon à cinq branches, c’est une sorte de malle sans fond dont on n’épuise jamais les trésors. On y trouve le fameux nombre d’or [latex]\dfrac{1+\sqrt{5}}{2}[/latex]…
Faire des maths, est-ce autre chose qu’observer et dé-couvrir ?
Petits points qui se dessinent comme les traces de pas d’un oiseau qui sautille. Comme le mouvement des yeux d’un enfant qui babille. Et comme le destin de la conscience qui s’habille, qui s’habille de tous les chemins qui la vie emprunte quand on y chemine. Et rares sont les vols d’oiseau, et fréquents les détours, les retours, et l’humour, parfois, du destin qui nous joue des tours.
Et si l’on dessinait le chemin de toute cette danse qu’est notre vie (quand nous vivons…) on verrait comme un graphe (théorie des graphes, filière ES) se déployer, changeant de forme aussi souvent qu’un caméléon change de couleur.
Mais alors, que suis-je au milieu de tous ces mouvements de mes yeux… quelle couleur choisir et vers où vont mes pas. Ils vont, peut-être faut-il juste s’appuyer sur cela.
Une fenêtre qui s’ouvre sur le rêve, et que vois-tu quand tes yeux se posent ? Il suffit d’observer un enfant pour réaliser qu’on projette tous un sentiment différent sur chaque objet regarder. Quand on regarde tout l’imaginaire qui entoure une perception, on pourrait penser, en informatique d’aujourd’hui, à ce qu’on appelle le cloud, et en mathématiques, à la notion de halo (théorie de l' »analyse non-standard », enseignée dans de rares lycées sous la nom « analyse par les ordres de grandeur« ). On peut penser à Magritte, « ceci n’est pas une pipe » : parce qu’il n’y a peut-être pas de chose en soi, objective, neutre, pure, sans pensée autour. Ici sur cette image, la forme de la vitre vient voyager, comme un bout de ciel qui, en parallèle, rebondirait d’un carré à l’autre.
Une petite sphère en verre qui sert de vase pour une rose, et des vagues bleues, rouges, vertes, qui viennent sinuer autour d’elle, l’une plongeant vers le ciel, l’autre vers la terre, comme les inspirations qui nous traversent sans qu’on puisse les prévoir, et qui viennent d’on ne sait où.